Comment imaginer l’avenir sur notre planète ? J’ai toujours aimé penser, imaginez et rêver le futur. Il m’apparaissait tout comme nous le suggèrent les films de science-fiction: High-tech, numérique, robotisé et IA à volonté !
Quand j’ai découvert l’état de notre monde, son réchauffement climatique et les risques d’effondrements de notre civilisation industrielle, ça a été pour moi un véritable choc… Pire encore, la high tech pollue!
C’est tout mon imaginaire qui s’effondrait, et j’ai découvert les low-tech. Et tout s’est rééclairé.
Qu’est qu’une low tech?
Commençons par se présenter !
A l’inverse des high-tech les low-tech vont remplir plus de critères: écologiques, économiques, locales, accessibles à tous et réparables.


J’ai découvert les low-tech au travers du célèbre livre de Philippe Bihioux: l’âge des low-tech. L’auteur décrit notamment le rôle des low-tech et pourquoi elles nous serons indispensables à l’avenir.
En réalité, les low-tech existent déjà, le monde en possède des milliers voir probablement plus. Et, à l’avenir, elles feront sûrement partie de votre quotidien.
En France, l’association « Low Tech Lab » a pour mission de les découvrir et les répertorier en open-source sur leur plateforme (Pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver des exemples de low-tech en cliquant sur ce lien.)
Les low-tech ne sont pas réservées à une vie alternative loin de la civilisation industrielle. Vous aussi vous êtes surement déjà low-tech sans le savoir !
Si vous en possédez, votre lampe de poche à manivelle est low-tech, votre cafetière à piston également. On peut y ajouter votre vélo, votre ancien poste de radio, votre compost ou encore votre poêle de masse !
Un besoin évident de changer de trajectoire
Ce n’est plus une surprise pour personne, notre monde est menacé par un réchauffement climatique croissant et une sixième extinction de masse galopante. Bref il est urgent d’agir.
Tout le monde l’aura compris et chacun met la main à la pâte : production d’énergies dites renouvelables (voir mon article sur les énergies renouvelables) de réseaux intelligents, mise en avant de l’économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D ! Wahouuuu ! J’ai même vu récemment un célèbre cimentier français proposer un béton vert (que d’avancée…)
Mais reprenons le problème plus largement, l’urgence diront certains que ce sont les émissions de C02 qui réchauffent notre atmosphère. Et d’autres diront que c’est l’eau qui viendra à manquer très vite ! « Mais non pas du tout… » diront encore d’autres, ce sont les risques sociaux et l’accroissement des inégalités. « N’importe quoi » s’offusqueront certains en pointant du doigt la quantité de déchets produite chaque jour. Enfin, des derniers indiqueront que les ressources sont limitées.
La vérité c’est qu’ils ont tous raison et bien ça le problème. Chaque solution à apporter est un véritable casse-tête à concevoir, car tout est relié. Ainsi toutes les nouvelles technologies vertes ne répondent pas à tous les critères et sont donc vouées à s’améliorer et disparaitre pour laisser place à d’autres plus performantes, plus low-tech.
Car l’avantage des low-tech c’est qu’elles peuvent apporter une vraie réponse à notre avenir, une réponse dite systémique.
Rien n’est jamais simple, ni figé !
Ma vision sur notre monde est que nous passons probablement un cap important. Nous sommes dans une ère composée de fête constante et de croissance exponentielle où tout va très vite. Tous les 6 mois, une nouvelle technologie est trouvée, la croissance économique et démographique continue inexorablement. Nous sommes à un moment de vie du monde que nous pourrions comparer à un moment de la vie d’un humain: le passage à l’âge adulte.
Au début, l’âge de l’enfance on apprend à manger, lire, compter et on découvre ses émotions. Grosso modo, cela ressemble à ce qu’ont été tous les siècles avant le 20ème siècle.
Puis on grandit, on veut s’amuser, maitriser le monde, profiter de tout, tout de suite, c’est l’âge de l’adolescence: notre 20ème siècle.
Aujourd’hui on découvre que chaque choix que l’on fait, chaque direction que l’on prend peut avoir de graves conséquences sur notre environnement notre planète: serions-nous en train d’entrer dans l’âge adulte?
L’âge adulte nous demande d’avoir des responsabilités, de prévoir le futur de penser à nos enfants et d’être plus modéré sur notre mode de vie. Et viendra, je l’espère, probablement l’âge de la sagesse, mais ça se sera un chapitre plus tard, si on ne rate pas celui en court !
Il est difficile de s’imaginer de quoi l’avenir de l’humanité et de ses technologies seront fait plus tard. La moitié des métiers de demain n’existe pas encore aujourd’hui et personne ne possède de boule de cristal.
J’ai lu récemment, un ouvrage de Michio Kaku « une brève histoire du futur ». Honnêtement, je m’attendais à retrouver un mélange de « Minority report » et du « cinquième élément ». Pas loin… mais beaucoup plus subtile et j’ai pu remarquer une chose: les high-tech attendues seront bien low-tech.


Un avenir plutôt Low-tech
Il est certain qu’aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous passer de l’univers high-tech car celui-ci nous permet de converger vers les low-tech.
Je m’explique. Sans internet nous n’aurions pas accès à l’information et aux open-sources ou ouvrages qui permettent à tous de tester chez soi les low-tech.
Il n’y aurait pas de réseaux sociaux qui permettent de démocratiser la connaissance et d’être un facteur multipliant pour accélérer le changement. Et vous ne seriez pas en train de lire cet article !
Sans high-tech de pointe, pas de panneaux solaires, ni batteries, ni d’onduleur qui permettent transformer notre manière de capter l’énergie.
Et si à l’avenir, ces technologies high-tech devenaient low-tech?
Dans son ouvrage, Michio Kaku indique notamment que l’avenir de l’ordinateur sera probablement de l’optique connectée. Une lentille souple munie d’une puce qui nous permettrait de communiquer, surfer sur internet et interagir directement avec notre environnement !
Science fiction? Peut-être.
Mais cette technologie serait bien la version low-tech de votre smartphone qui sera un dinosaure à vos yeux. Ces lentilles nécessiteraient qu’1% seulement des matériaux de votre smartphone et pourraient même être compostables et beaucoup moins énergivores !
Quand on observe notre cerveau, le plus puissant de tous les ordinateurs, celui-ci ne fonctionne qu’avec 20Watt d’énergie. Quand on observe un arbre, ce n’est ni plus ni moins qu’une centrale photovoltaïque de pointe (et qui dépollue!).
Cela prouve que techniquement, les « high-low-tech » pourraient bien exister.
Alors, pourquoi s’embêter à trouver la clé d’une telle société ? Pourquoi nous n’irions pas simplement reconquérir nos campagnes et créer des fermes autonomes?
Parce que cela ne suffit pas.
L’homme a besoin de confort, de réfléchir et de s’améliorer sans cesse.
Un enjeu humain
Le risque qui nous guette tous, c’est de devenir ce que nous ne sommes pas: des virus, batteries, mangeant tous sur notre passage et détruisant notre propre hôte, la Terre.
Cette planète Terre que nous voyons justement seulement par le prisme des ressources qu’elles nous apportent et non comme un être vivant sensible composé de plusieurs milliards d’autres.
Tous repose sur comment nous nous définissons.
Et cela commence par le pourquoi? Pourquoi existons-nous?
Des milliers de philosophes ont creusé le sujet et nous sommes encore loin d’avoir trouvé la réponse à cette question. Une chose est sûre, c’est que nous faisons partie du vivant et que nous nous devons d’en prendre soin.
Et n’en faisons pas juste une question de survie, redevenons VRAIMENT humains.
Pour cela, une convergence positive de toutes nos technologies est nécessaire: high-tech, low-tech, nano-tech, bio-tech, etc.
Et nous en avons les moyens, mais le temps nous est compté.
Pour preuve aujourd’hui, ce prototype-essai présenté en vidéo montre que cette convergence positive est possible.
Redevenir humain
Alors comment fait- on pour pour redevenir humain ? Et bien, commençons par cesser de ne voir en chaque choix son plaisir ou bénéfice personnel. Enlevons nos oeillères et voyons plus loin.
Puis, cessons de creuser des fossés entre les classes sociales, et intégrons mais intégrons durablement pour faire peuple.
Enfin, montrons l’exemple dans nos quotidiens. Chacun a les moyens aujourd’hui d’agir en ce sens.
Et j’ai moi-même changé ma façon de penser et vivre au quotidien, et je vous partage mon expérience pour impacter positivement votre quotidien et vous donner les moyens de vous mettre en action.
Si vous voulez faire ce premier pas vers ce monde, je vous y aide avec un guide à télécharger gratuitement pour passer au vert chez vous.
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