Comment devenir autonome en alimentation ?

NON vous ne rêvez pas… Des bunkers de luxe florissent bien aux Etats-Unis, des néo-éco-villages poussent un peu partout en France. Pendant que le fondateur de Facebook se prévoit un avenir tranquille dans ses 280ha de l’ile de Kauia, ou d’autres investissent (cyniquement) sur l’acquisition de terres fertiles en Nouvelle-Zélande. Tous visent d’être autonomes en alimentation (et bien plus) face à de potentielles multiples crises à venir. Oui on y est : on ne parle plus vraiment de développement durable, l’heure est à la résilience. Alors cette semaine, voyons ensemble comment peut-on devenir autonome (intelligemment) en alimentation ?

Aller vivre dans les bois et construire sa ferme autonome.

Première solution: faire un potager. Enfin plus exactement créer une ferme autonome avec accès à l’eau, panneaux solaires photovoltaïques, poêle à bois et aller couper un arbre la nuit en lune descendante dans la forêt adjacente…

Pourquoi pas ! Je considère, pour mon cas, que ce n’est pas une solution en tout cas pas la meilleure réponse. Sauf si bien sûr, l’appel de la forêt vous fait écho depuis un certain temps et vous vous sentez l’âme d’un.e pionnier.e

Mais n’oubliez pas que pour tout cela, il vous faudra quitter la ville, trouver un terrain, dédié votre prochaine année à une grosse période d’apprentissage, avoir de l’énergie physique (et mentale) et du temps, et détenir une bonne dose de résistance à la solitude.

Rappelons aussi que les arbres fruitiers les plus rapides donnent au bout de 4-5 ans…Bref c’est un véritable challenge qui vous attend. Si vous avez l’audace pour autant, sachez qu’il vous faudra une surface allant de 250m2 jusque 1000m2 pour nourrir une famille de quatre personnes. Cela dépendra, bien sûr, de votre alimentation et donc de votre type de plantations.

Regardons plutôt notre histoire…

Sur l’échelle d’un territoire, d’un pays comme la France, ou d’une communauté comme l’Europe, l’histoire nous a montré qu’il était possible d’être autonomes ensemble et de produire de tout, toute l’année.

Affiche de campagne des « victory garden » français

Ce sont les périodes où nous avons été les plus contraints (guerre, avant le pétrole) que la créativité et les initiatives sont les plus remarquables pour tendre vers l’autonomie.

Pendant les deux grandes guerres, par exemple les « jardins de la victoire » ont été réalisés par chacun en petite communauté pour participer à l’effort de guerre et permettait de rendre plus autonome les villes en alimentation. Une partie des jardins du Louvre a l’époque avait même été utilisés provisoirement en ce sens ! Côté viande, le lapin a été longtemps un des mets traditionnels français en raison de sa faculté à se reproduire à la vitesse éclair sur de très petites surfaces.

L’histoire nous a également démontré que l’on peut cultiver de tout même à Paris: Les murs à pèches de Montreuil produisaient jusque 17 millions de tonnes de pêches par an en 1870 !

On peut aussi produire quasi-tout l’année, il fut un temps de nombreux serres maraîchères en bordure de la ville lumière permettaient 6 à 8 récoltes dans l’année, le secret? Récupérer le crottins des chevaux de transport pour chauffer les serres et amender les sols !

Le point commun de ses solutions réside dans le « produire local ». C’est devenu un mouvement : le locavorisme.

Privilégier le local pour votre alimentation

Fruits et légumes locaux

Évidemment, la tendance et plus que jamais au locavorisme , les supermarchés perdent des points. Les AMAP, et de superbes marchés locaux fleurissent un peu partout. Parmi elle, La Ruche qui dit Oui ! présente sur toute la France et plus encore !

Le local permet de soutenir votre producteur du coin, faire circuler la monnaie sur ce même territoire et bien sûr réduire la pollution et impact CO2 puisque le transport est réduit.

Mais pour nourrir toute une agglomération comme le Grand Paris par exemple, il faudrait l’équivalent de 35 000 ha de surfaces agricoles ! (selon l’association française d’agriculture urbaine professionnelle)

Manger local aura donc ses limites mais c’est une réponse cohérente pour viser l’autonomie en alimentation.

La forêt-jardin en vraie solution ?

Si l’agriculture traditionnelle nécessite de nombreuses surfaces, il existe bel et bien des exemples de culture en permaculture sans intrants chimiques qui permettent des productions très importantes sur des surfaces réduites.

Notamment par la technique de culture en jardin-forêt. Je vous laisse la joie de vous balader dans ce jardin situé à Mouscron en Belgique qui en est l’exemple de réussite, en visionnant cette vidéo.

Les propriétaires ont voulu prouver que le potager était accessible à tous en ville sur de petites surfaces et bien sûr « naturellement ».

En France, c’est Joseph Chauffrey qui a transformé son jardin de 150m2 en un potager abondant en permaculture qui lui permet de se nourrir aujourd’hui à deux. Évidemment, cet un exemple pour inspirer les citadins, mais il l’accorde aussi lui-même: l’autonomie ne peut pas s’opérer qu’à l’échelle individuelle.

D’une part, parce que cela devient une perte d’autonomie. En effet, si vous rencontrez un problème physique, une maladie ou bien si une catastrophe naturelle survient. Automatiquement vous perdez cette autonomie. D’autre part, parce que c’est une perte de richesse. Celle que l’on peut retrouver dans les échanges humains, richesse de pouvoir échanger les denrées et spécialités de chacun,…

En permaculture, le lien et la biodiversité sont des éléments indispensables pour obtenir une résilience et donc une sorte d’autonomie

S’approprier chacun son autonomie

En ville plus dense, il va être difficile de pouvoir y arriver à priori sans jardin. Mais rien n’impose de quitter la ville et de pouvoir commencer à appliquer ce principe d’autonomie près de chez soi ou même chez soi. Si vous avez une terrasse, un balcon ou encore un rebord de fenêtre, la solution se trouve juste ci-dessous !

Potager 3.0

C’est un potager que j’ai conçu pour moi en réponse à deux problèmes que je rencontrais :`
1. Je voulais composter mes déchets chez moi mais je voyais mal l’utilité d’une formidable ressources qu’est le compost sans plantes à faire pousser.
2. Je voulais apprendre à cultiver et appliquer les principes de permaculture que j’avais apprises à mon échelle.

Ainsi ce potager permet de résoudre ces deux problèmes et m’apporte en plus de cela un bien-être supplémentaire: Le plaisir de se reconnecter à la terre sur un simple rebord de fenêtre.

C’est un des principes en permaculture: commencer petit !

Le plaisir en plus ce sera de pouvoir avoir toujours sous la main des aromates fraîches et agrémenter mes plats de fleurs comestibles cet été.

Et, ENFIN, pouvoir composter mes déchets organiques grâce à une armée de lombrics affamés. Pour un budget mini puisque tout le potager peut être réaliser en récupérant quasiment que des déchets dit « de chantier«  : palettes, sac plastique, tuyau ou grillage.

Si vous souhaitez en connaître d’avantage sur ce potager et suivre mes aventures citadines, je vous invite à vous inscrire aux emails privés. Ils sont 100% gratuits et 100% remplis d’astuces simples et de conseils avisés pour se reconnecter à la nature et se sentir bien en ville.

A tout de suite de l’autre côté !

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Je me présente, je suis Cécile Fondatrice de Good Living Concept. J'aide les individus en quête de sens à se reconnecter à leur vraie nature via la nature pour mieux gérer leur quotidien et leur parcours professionnel.

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